Chers amis,
Comment vous dire ce que je ressens chaque fois que j'ai la chance de partager ce que la vie me donne, et qui m'est d'autant plus précieux qu'elle a failli m'être enlevée ?
C'est surtout d'espérance et de force, que je voudrais vous parler, moi qui ai su ce qu'était de ne plus en avoir un seul atome, ni de l'une, ni de l'autre. De cette chose qu'on a tous en soi, parfois bien enfouie, qui s'appelle la « rage de vivre ».
Cette conviction que tout est possible, je l'avais, quelques secondes encore avant de me casser le cou sur le fond de ce lac. Puis, brutalement elle a disparu, lorsqu'à la place de l'avenir fait d'aventures que me promettaient mes 16 ans, il n'y eut plus qu'un mur. Un mur définitif en forme de fauteuil roulant et de souffrances.
Honnêtement, je ne peux cacher combien j'ai été tour à tour révolté, abattu, broyé par la colère ou le désespoir, en passant par le déni et l'apitoiement… pour finir par croire que même Dieu m'avait abandonné, et que seule la mort me sauverait d'un malheur aussi injuste.
Je n'ai pas honte de ces réactions parce qu'elles étaient simplement humaines. De les évoquer me permet de faire comprendre qu'elles ont probablement été des étapes nécessaires, jusqu'à ce que je saisisse l'essentiel une fois pour toutes : c'était d'abord à moi de ne pas m'abandonner !
À partir de ce jour, j'étais prêt. Je me suis durement battu, et la vraie vie est redevenue possible. Ma confiance en ce que je pourrais accomplir ne connaîtrait plus d'obstacles. Comme dans le dicton, le Ciel m'aidait... parce que je m'aidais moi-même !
Sur le plan professionnel, j'ai réalisé avec fierté le grand rêve que j'avais depuis ma tendre enfance. Sur le plan personnel, je ne cesse de découvrir toutes les choses à côté desquelles j'étais passé sans les voir, et j'ai rajusté mon échelle de valeurs; j'ai réappris que je pouvais aimer et être aimé, et qu'on est loin d'être désarmé tant qu'on a un cœur, une tête – et une bonne pincée d'humour.
Ma vie ne sera jamais facile. Sans compter les incidents de santé récurrents, je dois en consacrer une partie à des soins et à des exercices très contraignants. Mais c'est une raison de plus pour remplir l'autre partie de moments autant que possible positifs, chaleureux, utiles et passionnants !
Pour en être arrivé là, je dois aussi beaucoup, à beaucoup de gens. C'est un hommage à leur rendre que de faire partager mon expérience, comme aujourd'hui à La Victoire de l'Amour et, à travers elle, ma certitude que la vie vaut toujours la peine d'être vécue. Toujours.
En vous souhaitant sincèrement à tous la meilleure des années,
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