Bonjour chers « fidèles » de la Victoire de l'Amour. J'espère que cette lettre du mois vous trouve heureux, malgré le mois de novembre qui s'annonce... Quoi ! Déjà novembre ? Eh oui, voici le retour du mois « officiel » des morts, de nos chers disparus...
Depuis fort longtemps, l'Église catholique a voulu associer, dans une symbolique très belle, le dépouillement, voire la mort apparente de la nature, avec la dernière saison de chacune de nos vies : celle de la mort. L'Église a voulu signifier que le mois de novembre, celui où la Vie et la Lumière se cachent à notre regard, comme nos morts, prépare leur retour fulgurant, de l'autre côté de l'hiver, de la mort et de la désespérance, telle une... résurrection ! En vérité, nos chers disparus, comme ma douce mère Monique (morte du cancer à 59 ans en avril 2000), le savent bien, eux, que la mort n'est qu'une apparence, un voile, comme les nuages noirs cachent parfois le ciel éternellement bleu et lumineux, pour un temps seulement... D'où les deux grandes fêtes liturgiques placées en début de mois, la Toussaint et la Commémoration des fidèles défunts, qui rappellent l'espérance folle des chrétiens : notre vie est ÉTERNELLE ! Une espérance fondée sur du solide : la résurrection de Jésus de Nazareth, attestée par des centaines de témoins, dont plusieurs iront tout joyeux à la mort pour témoigner de la vérité de leur expérience de foi ; oui, Jésus est vraiment vivant, pour toujours ! Il est le Seigneur de la Vie et de l'Histoire ! Voilà la Bonne Nouvelle - Évangile, en grec - qui change tout, TOUT !
Voilà pourquoi le mois de novembre n'est pas le mois des morts, mais bien plutôt celui des Vivants ; pas le mois de la tristesse et de la
désespérance, mais celui de l'espérance, la vertu des vivants, celle des... croyants ! Non, dans la foi en Christ, nos disparus ne
sont pas morts ; ils sont partis auprès de Dieu, dans la lumière éternelle, dans une paix et une joie que les mots humains ne sauraient
décrire tant cet état de bonheur dépasse tout ce que nous pouvons connaître ou imaginer sur terre. Réjouissons-nous pour eux
dès maintenant, dans l'action de grâce, et préparons-nous à cet événement inouï que sera notre mort :
l'entrée dans le monde de Dieu, que nous verrons enfin face à face !
Le plus beau jour de notre vie, comme l'ont dit ou écrit plusieurs saint(e)s.
Ce n'est pas la première fois que je vous adresse quelques mots dans le cadre de la Lettre du mois, mais il s'agit d'une première depuis ma récente nomination à titre d'animateur des Matins de Dieu ( officialisée le dimanche 16 octobre dernier ). J'espère que m'avez déjà fait une petite place dans votre coeur et vos prières, même si je comprends la peine que plusieurs d'entre vous avez ressentie à l'annonce du départ de notre cher abbé Lemire, qui est devenu au fil des ans un ami très proche de mon coeur.
Lorsque Sylvain m'a appelé pour me proposer de prendre le relais de l'abbé Lemire, qui tenait le flambeau avec foi, humour et amour depuis plus de cinq ans, j'ai été très surpris, car, pour tout dire, j'étais très heureux dans mes fonctions de chroniqueur des Matins de Dieu. Après avoir réfléchi, prié et consulté mon épouse, j'ai décidé d'accepter ce nouveau défi se présentant à moi comme un « signe du ciel », bien conscient de mes limites mais porté par ma foi. Ce fut une bonne décision ! Au moment où j'écris ces lignes, nous avons déjà enregistré les premières émissions, qui m'ont procuré une grande joie spirituelle, le sentiment, pour ainsi dire, d'être là où Dieu voulait que je sois.
C'est cela, la foi, cette capacité surnaturelle qui nous est donné de dire OUI
à quelque chose qui nous dépasse, nous surprend, nous apeure même, des fois. La foi soulève des montagnes, a dit Jésus. C'est
vrai, je le sais, tout comme vous.
En quoi mon style d'animation se distinguera-t-il de celui de notre cher abbé Lemire ? Une bonne question, fort embêtante ! Quoi répondre ? Tout ce que je peux vous dire, c'est que je ne chercherai pas à être comme lui, car ce serait la voie royale vers un... échec ! Robert est Robert, avec ses talents, sa personnalité unique, et moi de même, c'est tout. Lui est prêtre, moi un laïc, marié et père d'une famille de 5 enfants ; lui est pasteur, moi je suis un théologien, professeur et auteur.
Ce que Robert et moi partageons toutefois, et il l'a bien remarqué, c'est notre passion commune pour la Parole de Dieu, notre désir de la faire connaître et aimer, par l'intelligence et le coeur ! Mais il y a plus : nous sommes tous deux convaincus que la mission première de la Victoire de l'Amour, c'est justement de proclamer que l'Amour précède et surpasse tout jugement moral, que la Miséricorde de Dieu pour chacune de ses créatures est infinie, comme l'a si bien chanté la petite Thérèse (de Lisieux), et ce peu importe nos fautes et limites personnelles. DIEU EST AMOUR, a écrit saint Jean, dans la 1ère Lettre. Voilà LE message que TOUS les êtres humains de la terre entière ont tant besoin d'entendre, encore et encore... à chaque jour !
Animer la Victoire de l'Amour, ce sera donc pour moi travailler humblement, à chaque jour, à la victoire de l'espérance sur la désespérance, de la miséricorde sur la honte de soi, de la lumière sur la noirceur, de la foi sur les doutes, de l'amour sur tout ce qui s'y oppose dans un coeur humain. Dieu me vienne en aide !
Merci d'être là, et de prier à ces intentions. Dieu est là, Dieu vous aime !
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