Bonjour,

Quelle joie de vous retrouver à l’aube de cet été tant attendu ! 

Aujourd’hui, j’aimerais vous raconter ma récente rencontre avec un homme dans la mi-trentaine qui s’est soudainement mis à crier contre moi alors que je me trouvais dans le stationnement d’une épicerie. Furieux, il hurlait : « Tu es un menteur avec ton Dieu qui n’existe pas… cesse de dire n’importe quoi. Si ce Dieu existait, je serais heureux alors que je ne le suis pas et que je ne l’ai jamais été ! »  Puis, il a poursuivi en me racontant sa vie, sans même s’en rendre compte, un récit que j’ai écouté alors qu’il venait tout juste de m’invectiver. 

Pendant qu’il criait contre moi, attirant ainsi l’attention des passants, j’ai demandé à Dieu de m’inspirer les mots à dire à cet homme qui éprouvait une si grande colère. Curieusement, je n’étais pas effrayé : je l’ai donc écouté sans l’interrompre pendant quelques minutes qui, vous vous en doutez bien, m’ont paru une éternité.

Devant la détresse qui affligeait cet homme, je me suis surpris à lui dire : « Il y a un petit restaurant de l’autre côté de la rue ; viens, je t’offre un café. » Et il a accepté ! Je ne lui ai pas parlé de Dieu ; longtemps, je l’ai écouté parler et j’ai pu ressentir toute sa souffrance intérieure. Il avait connu une enfance extrêmement difficile et cela l’a suivi toute sa vie. Il y avait une telle rage en lui qui venait amplifier sa grande souffrance. 

Il m’a raconté qu’il était marié et père de deux enfants et qu’il vivait dans la crainte constante d’être un mauvais époux ou un mauvais père. Après environ une heure à se raconter, il m’a dit : « Pourquoi prends-tu du temps pour moi ? Je m’excuse pour mon attitude. » Je lui ai simplement répondu qu’il en valait la peine et que même s’il ne croyait pas en Dieu, j’allais prier pour lui. Il s’est alors mis à sourire et nous sommes repartis chacun de notre côté.

Deux semaines plus tard, il m’écrivait en privé sur Facebook. Quelle ne fut pas ma surprise de lire ce qui suit : « Cher Sylvain, un simple merci de m’avoir écouté. Je ne sais pas si ce sont tes prières, mais je vais mieux et j’ai moins de colère en moi. J’ai le goût de vivre une vie heureuse avec ma famille. Je veux que mes enfants soient fiers de moi. Je ne sais toujours pas si Dieu existe vraiment, mais j’ai le goût d’y croire. »

Depuis ce temps, il m’envoie des nouvelles toutes les semaines par l’entremise de Facebook. Ce n’est pas moi qui lui parle de Dieu ; c’est plutôt lui qui pose des questions sur Dieu et je lui réponds avec la grande joie que je ressens en le voyant se transformer peu à peu.

Si je vous raconte cela, c’est pour vous redire de ne jamais juger quelqu’un… cet homme ne voulait pas être méchant envers moi… Il souffrait ! 

Merci de prier pour lui… son prénom est Jonathan.

Voici par ailleurs une très bonne nouvelle : le dimanche 12 juin prochain, l’émission sera exceptionnellement de soixante minutes et nous serons en compagnie du père Michel-Marie qui nous présentera son nouveau CD. Ce CD dont le titre est « JUSTE UN PEU D’AMOUR » regroupe douze très belles chansons dont dix sont ses propres compositions. Avant de devenir prêtre, le père Michel-Marie a connu une carrière de chanteur à Paris et à Monaco ; ce talent de chanteur, il ne l’a pas perdu, loin de là !

Vous pourrez le découvrir lors de cette émission spéciale du dimanche 12 juin toute en musique et en chanson. Des dates de spectacles au Québec seront également dévoilées au cours de l’émission.

Je termine en vous annonçant une autre bonne nouvelle : le CD du père Michel-Marie est le cadeau du mois de juin ! Croyez-moi, vous allez tellement l’aimer que vous l’écouterez en boucle. Vous le recevrez moyennant un don de 25 $ et vous en recevrez deux moyennant un don de 40 $. À la demande générale, la médaille miraculeuse est encore disponible.

Que Dieu notre père de tendresse infinie nous comble de son amour et nous accorde sa paix et sa protection.

Merci à tous et à toutes de protéger et de défendre la Foi !

Avec toute mon amitié,

Sylvain Charron