Par Sylvain Charron, Animateur et fondateur de la Victoire de l'Amour
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Bonjour,
Quelle joie de vous retrouver au cœur de l’été, et quelle joie aussi de savoir que la pandémie tire à sa fin !
La route aura été très longue avant que nous nous sortions de cette épreuve planétaire, mais depuis des millénaires, la Vie a toujours le dernier mot. Ayons une pensée toute particulière pour les personnes disparues pendant la pandémie et prions ensemble pour celles et ceux qui ont perdu un être cher.
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Dernièrement, un jeune homme dans la trentaine m’écrivait sur Facebook pour me dire qu’il avait fait trop de mal pour que Dieu lui pardonne. Son prénom est Kevin et je sentais dans ses messages qu’il était très repentant et qu’il voulait vraiment revenir vers Dieu. Pour le convaincre que Dieu l’attendait depuis longtemps, je lui ai envoyé ce texte qui a changé sa vie. Le voici :
Je suis ton enfant prodigue
(d’après Luc 15, 11-24)
Enfant prodigue, fils ingrat, j’ai rompu la relation avec toi, mon Père.
J’ai voulu faire ma vie tout seul, inventer mon bonheur loin de toi.
Je n’avais pas compris la gratuité de ton amour qui était ma maison, ma richesse et ma vie.
J’ai voulu prendre l’héritage, tout de suite, pour moi tout seul ;
J’ai accaparé tes dons comme un dû.
Tu ne m’as rien dit, Seigneur,
tu m’as laissé partir vers le pays lointain de mes rêves où j’ai gaspillé tous tes biens ;
cette parcelle de ta vie, de ton amour, je l’ai dilapidée, égoïstement, goulûment, bêtement.
Et quand j’eus tout dépensé, une grande famine est survenue dans mon cœur ;
le péché est toujours le pays de la faim et de l’ennui, du dégoût et de la privation ;
déçu, inassouvi, j’ai refermé les mains sur du vide, je suis rentré en moi-même,
j’ai eu soif d’autre chose, je me suis souvenu de ta maison,
j’ai décidé de me lever et de revenir…
Tu m’aperçois de loin, tu m’attends depuis si longtemps, au carrefour de mes chemins.
Tu cours vers moi, tu me serres entre tes larges épaules,
tu es plus ému que moi, tu ne me poses aucune question sur mon passé,
tu sais que ton enfant a mal, tu sais quelle amère expérience je viens de faire.
Tu me donnes un habit neuf, des sandales neuves,
tu ajoutes simplement un couvert à la table familiale et tu dis : « Mangeons, faisons la fête, mon enfant est revenu ! »
Merci, Seigneur, toi qui es mon Père, ma Maison, mon Amour, ma Vie !
Je n’oublierai jamais que tu n’as pas voulu l’humiliation de ton fils, car tu veux qu’il vive.
Source : Site Port-Saint-Nicolas
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Ce texte s’adresse aussi à chacun et chacune de nous ; il n’est jamais trop tard pour revenir vers le Seigneur… Jamais trop tard !
Dans l’Évangile de Jean, il est écrit ceci : « Si ton cœur te condamne, Dieu est plus grand que ton cœur. »
Au cours de la dernière année, plusieurs personnes ont cru que l’œuvre de La Victoire de l’Amour ne survivrait pas à la pandémie, mais le Seigneur a encore une fois montré que c’est LUI qui guide cette œuvre. Grâce, également, à vous tous et à vous toutes qui nous avez soutenus, nous sommes passés à travers cette lourde épreuve. Certes, il y a eu des moments très difficiles, voire inquiétants, mais Jésus, toujours, veillait sur nous !
Comme vous le savez, les mois d’été sont toujours plus difficiles pour ce qui est des dons. C’est pourquoi en ce mois de juillet il n’y aura pas de cadeau du mois. Le plus beau cadeau n’est-il pas de vous offrir une émission quotidienne depuis plus de vingt-six ans ?
Merci de tout cœur de votre don spécial de l’été 2021. Grâce à votre aide, nous pourrons continuer d’annoncer LA PRIORITÉ DES PRIORITÉS : Le Message de Jésus !
Merci de donner des mains à la Providence !
Avec toute mon amitié,
Sylvain Charron
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Publié le 1er JUIN 2021
Sylvain Charron
Cœur-Sacré de Jésus, j’ai confiance en Toi!
Quelle joie renouvelée que de venir à votre rencontre chaque mois par le biais de cette lettre ! Vous avez encore été très nombreux et très nombreuses à m’écrire récemment pour me faire part de votre anxiété, voire de votre angoisse, relativement à la situation actuelle.
En ce mois de juin, c’est avec une grande joie que je m’adresse à vous tous et à vous toutes. Juin, un mois synonyme de joie qui marque la fin des classes, le début de l’été… et pourquoi pas la fin de la pandémie ? Juin, qui fait apparaître des sourires à la perspective des vacances et du repos.
Au moment où j’écris ces lignes, le Québec vient de perdre un être exceptionnel : Michel Louvain ! Michel était un ami précieux depuis trente ans et je dois vous dire que ce fut tout un choc d’apprendre son départ. Je ne le réalise pas encore tellement tout est allé vite, trop vite. Je n’oublierai jamais Michel ni les fous rires que nous avons eus ensemble.