Chers amis,
Chères amies,
Mais quel bonheur que de pouvoir vous adresser quelques mots, à vous qui partagez ma joie, celle qui tous les jours vient à ma rencontre lorsque je regarde sur mon écran notre belle émission dont le nom dit l’espérance du monde : « La victoire de l’amour ! » Car c’est bien cela que nous espérons tous et toutes voir éclore en notre temps secoué de toute part… Mais oui ! Cette victoire adviendra puisque l’amour joue toujours gagnant ! Fort de cette certitude, je vous fais même la promesse de venir vous retrouver bientôt, quand le danger sera écarté, quand nos visages libérés du masque offriront leurs plus beaux sourires, quand nous pourrons enfin nous embrasser et nous redire les uns aux autres que le mal ne l’emportera jamais sur le bien et que nos vies demeurent protégées par la tendresse de Dieu !
En cette heure, ma prière vous rejoint… et elle se fait intense en songeant particulièrement à tous ceux et celles qui souffrent à l’hôpital ou à la maison, de la COVID ou d’autres maladies. Aussi, je demande à Marie de vous libérer de ce qui vous oppresse, d’alléger vos cœurs trop lourds, de vous consoler de vos peines, de greffer en votre esprit une confiance absolue en son fils Jésus, et au passage, de soulever votre moral, d’augmenter votre joie, et de vous accorder le bonheur d’être visités, aimés, soutenus, par vos familles et vos amis.
Regardez ! L’été vient de pointer son nez avec son soleil, sa chaleur, et ses envies de liberté et de partage ! Déjà le printemps et son redoux nous ont quelque peu comblés en renversant l’hiver avec sa neige, sa froidure, ses -40 °C qui viennent glacer nos membres ! Les saisons nous enseignent qu’ici-bas l’alternance est de rigueur, et que demain, de l’arbre sec qui semble mort, une sève nouvelle viendra le couvrir de feuilles, puis de fruits ; il suffit d’attendre !... Aussi, je vous en supplie, gardez l’espérance rivée au cœur !
Soyez confiants et confiantes en l’avenir qui toujours nous surprend avec son poids de renouveau et de beauté, certes à jamais emmêlé de joies et de peines. Que voulez-vous, It’s the life! Il faut admettre ce mélange, et même le recevoir en grande paix, tout en continuant d’aimer nos existences comme elles se présentent, sans en perdre une seule seconde, tant que notre cœur bat et qu’il est capable d’aimer ! Me permettez-vous de vous donner un petit conseil qui vient de l’amour que je ressens pour vous ? Durant l’été, recevez largement à la maison les êtres qui vous sont proches, parents et amis ; comblez-les, et vous recevrez en retour ; faites rayonner l’amour qui est le grand trésor de notre vie légué par le Christ en héritage pour que nous le partagions le plus largement possible. Votre été sera d’autant plus réussi que l’amour en sera plus rempli.
Au cours de ces deux mois à venir, le Ciel nous donnera aussi la joie de vivre de belles et grandes fêtes. En juillet, le 22, nous célèbrerons avec un immense plaisir sainte Marie Madeleine, la grande amie du Christ, la pécheresse pardonnée, la plus aimante des femmes, mais aussi la plus courageuse qui se tient intrépide au pied de la croix du Christ et de nos croix ! Son parcours de vie nous redira que Dieu ne s’arrête pas à nos péchés, ne nous juge jamais avec sévérité, et que par conséquent, rien n’est jamais perdu ! Et en plein cœur du mois d’août, nous fêterons Marie, montant aux cieux, soulevée par les anges, promettant de nous emporter un jour dans ce paradis qui nous échappe, mais qui existe « pour de vrai » comme disent les enfants. Depuis deux mille ans, cette mère universelle vit en plein ciel, autant dire dans l’infini de Dieu, et de sa puissance d’amour puisée dans sa féminité et dans son être maternel, malgré son silence apparent, elle s’intéresse à chacun de ses enfants que nous sommes et nous obtient toutes les grâces dont nous avons besoin pour continuer notre route avec enthousiasme et élan.
Bel été à vous tous et toutes, amis et amies que j’aime ! Le 1er juillet, je célèbrerai la messe à Paris pour tous les téléspectateurs et toutes les téléspectatrices de « La Victoire de l’amour » en portant Sylvain et toute l’équipe qui de leur compétence et de leur foi éclairent si magnifiquement nos vies. Je vous bénis et vous embrasse de grand cœur.
Père Michel Marie
Prêtre diocésain, écrivain et chanteur
Quelle joie renouvelée que de venir à votre rencontre chaque mois par le biais de cette lettre ! Vous avez encore été très nombreux et très nombreuses à m’écrire récemment pour me faire part de votre anxiété, voire de votre angoisse, relativement à la situation actuelle.
En ce mois de juin, c’est avec une grande joie que je m’adresse à vous tous et à vous toutes. Juin, un mois synonyme de joie qui marque la fin des classes, le début de l’été… et pourquoi pas la fin de la pandémie ? Juin, qui fait apparaître des sourires à la perspective des vacances et du repos.
Au moment où j’écris ces lignes, le Québec vient de perdre un être exceptionnel : Michel Louvain ! Michel était un ami précieux depuis trente ans et je dois vous dire que ce fut tout un choc d’apprendre son départ. Je ne le réalise pas encore tellement tout est allé vite, trop vite. Je n’oublierai jamais Michel ni les fous rires que nous avons eus ensemble.
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