Bonjour à vous cher(e)s ami(e)s de La Victoire de l’Amour,
C’est avec plaisir que je vous écris cette lettre du mois de juin. Comme on le sait, le mois de juin c’est le mois du Sacré-Cœur de Jésus. C'est le pape Clément XIII qui institue officiellement la fête du Sacré-Cœur le 6 février 1765. Cette fête est toujours célébrée le troisième vendredi après la fête de la Pentecôte. Plus tard, l’Église va consacrer tout le mois de juin au Sacré-Cœur de Jésus.
Voilà pour l’histoire. Pourquoi je vous parle de cette fête? Au Québec, et aussi ailleurs au pays, on a tendance à regarder ces fêtes comme étant dépassées. Un paroissien me disait l’autre jour qu’il déplorait le fait que les fêtes chrétiennes ne soient plus fêtées autant qu’avant et que cela avait pour conséquence qu’on a peine à trouver des repères qui donnent un sens à nos vies.
Le sens de nos vies se résume souvent aux valeurs dominantes de notre société : la consommation, la réussite sociale, la liberté de faire ce que l’on veut... mais quand nous traversons des périodes de crise comme actuellement où il n’est question que d’austérité et de coupures à gauche et à droite, on s’aperçoit qu’il nous manque l’essentiel.
L’essentiel tournera toujours autour des mêmes besoins profonds dans le cœur de chaque être humain, c’est-à-dire celui d’aimer et d’être aimé, celui de se sentir utile pour quelqu’un. Voilà ce qui donne un vrai sens à notre vie.
Le Sacré-Cœur de Jésus répond à ces besoins essentiels puisqu’il nous plonge dans le mystère même de l’amour de Dieu qui nous est donné en abondance et gratuitement (par grâce) à partir de ce cœur d’amour de Jésus. On ne peut pas acheter cet amour. On le reçoit, on l’accueille.
Quand je regarde ce qui se passe dans l’actualité, j’ai parfois l’impression que notre monde est sur le bord d’un épuisement. Puis, je me demande où allons-nous puiser des forces neuves, du courage, de l’amour, du pardon dans notre monde en crise? Moi, je vous dis qu’en Jésus des sources d’eau vive sont disponibles pour toute personne qui se tourne vers lui. « Venez à moi vous tous qui peinez et moi je vous procurerai le repos» (Mt 11,28)
C’est à cette vie nouvelle et abondante que le mois de juin nous appelle. Des fois, je me dis qu’il est mieux de croire en quelque chose que de ne croire en rien. Croire au Sacré-Cœur de Jésus est certainement la chose la moins banale en laquelle un être humain puisse croire.
Je souhaite à tous et à toutes de redécouvrir la richesse de cette dévotion au Sacré-Cœur de Jésus qui vient ensoleiller ce beau mois de juin.
Bon été à tous et à toutes.
Je vous bénis,
Daniel Gilbert
Prêtre
Comme je suis heureux de vous retrouver en ce beau mois de mai… mois de Marie ! J’ai découvert ce texte du Dr. Bob Moorehead très récemment et j’ai le goût de le partager avec vous, car c’est tellement vrai et ça fait beaucoup réfléchir...
Mai, le mois de Marie et, avec raison le mois le plus beau. On sent la nature renaître. La vie reprend son cours, elle s’éveille, tout semble revivre. Ce phénomène naturel devrait nous servir de tremplin pour nous donner l’élan nécessaire pour faire éclore cette énergie positive si essentielle à l’humain.
Il y a quelques semaines, je recevais une lettre tellement touchante d’une jeune femme. Elle me racontait qu’elle avait fait de grandes erreurs dans sa vie et aussi beaucoup de mal à cause de problèmes de consommation de drogue et d’alcool. Elle s’en est maintenant sortie, mais elle se demandait si Dieu l’avait pardonné?
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