Nos besoins fondamentaux.

1er JANVIER 2024
Par Claire Jacques, Actrice, musicienne, célébrante

Bonjour,

En ce début d’année 2024, c’est avec joie que je me joins à Sylvain et à sa formidable équipe pour vous offrir mes meilleurs vœux de santé, de paix et de bonheur.

Alors que je me préparais à vous écrire, un souvenir vécu en 2009 pendant ma formation en S.A.S.I. (soins d’assistance en soins infirmiers) m’est venu à l’esprit.

Comme on ne m’offrait pas suffisamment de contrats pour vivre de mon métier d’artiste, j’étais retournée aux études pour devenir infirmière auxiliaire, un choix de carrière où je ne manquerais jamais de travail et qui viendrait mettre un terme à la précarité de mes ressources financières. C’était réglé, pensais-je.

J’y aurai appris beaucoup sur le corps humain… et sur la foi !

Jeudi matin. On nous présente Les 14 besoins fondamentaux, une grille créée par Virginia Henderson, infirmière, enseignante et chercheuse américaine, qui a œuvré pour développer la conception de la profession infirmière. Cette grille contribue à l’évaluation de tous les besoins indispensables à une bonne qualité de vie :

I Respirer

II Boire et manger

III Éliminer

IV Se mouvoir et maintenir une bonne posture

V Dormir et se reposer

VI Se vêtir et se dévêtir

VII Maintenir sa température dans les limites de la normale (37,2 °C)

VIII Être propre et protéger son corps extérieur (peau, cheveux, ongles, etc.).

IX Éviter les dangers

X Communiquer avec ses semblables

XI Agir selon ses croyances ou ses valeurs

XII S’occuper en vue de se réaliser

XIII Besoin de se récréer, se divertir

XIV Besoin d’apprendre

Jocelyne Merlin, une enseignante extraordinaire, nous remet un exemplaire de la grille et nous demande de faire l’exercice suivant : écrire spontanément le plus grand nombre possible de prénoms de personnes que nous connaissons très bien (proches, amis, collègues) et qui, pour toutes sortes de raisons, n’arrivent pas à répondre à tous leurs besoins essentiels. Nous pouvions associer le nom d’une même personne à plus d’un besoin essentiel nom comblé, si tel était le cas. Pour chaque « besoin essentiel », nous disposions de deux minutes chrono.

Plusieurs collègues ont trouvé l’exercice fastidieux, voire inutile au début… mais ça n’a pas été le cas très longtemps.

Trente minutes plus tard, alors que nous avions complètement rempli nos feuilles, madame Merlin nous demanda de partager les sentiments et les émotions que nous avions ressentis.

Ce qui revenait le plus souvent était le constat suivant, étonnant : certains de nos proches n’arrivaient pas à combler des « besoins », par manque de ressources ou de temps, et nous n’en avions jamais parlé ouvertement.

Dans le cadre du prochain travail personnel à remettre pour le vendredi matin avant l’examen hebdomadaire, il nous fallait, le plus honnêtement possible, répondre à deux questions : « Quels sont les besoins fondamentaux auxquels VOUS n’arrivez pas à répondre ? » « Quelles sont les solutions possibles pour remédier à la situation ? »

Trop occupée à essayer de changer ma vie j’ai réalisé que, sur les quatorze besoins fondamentaux que j’avais autoévalués, six d’entre eux étaient soit non comblés, soit… ignorés ! Eh oui ! L’exercice m’avait fait prendre conscience que ce choix de retourner aux études pour accéder à une vie meilleure avait produit exactement l’effet contraire.

Après avoir lu le rapport que je lui avais remis, madame Merlin laissa un message dans ma boîte vocale : « Là, il faut prendre congé tout le week-end pour évaluer la situation dans sa globalité, d’accord ? »

D’accord, oui, mais… qu’est-ce que je fais ? On me disait de rester, de persévérer, de ne pas lâcher…

J’avais besoin de m’entendre penser, de me « déposer » comme on dit.

Le samedi, je me suis rendue à l’oratoire Saint-Joseph. Après tout, le gars qui avait tant vénéré le patron des travailleurs de son vivant pouvait bien, conjointement avec ledit patron, m’aider à m’y retrouver en matière de choix de carrière !

« C’est quoi LA bonne décision ? »

Le dimanche, malgré une bonne bordée, l’envie me prit d’aller marcher au bord de l’eau. Je m’y suis retrouvée avec un père et son enfant qui hésitait entre construire un fort ou fabriquer un bonhomme.

« Mais si je choisis de faire quelque chose, pis que ça ne marche pas ? »

« Choisis une chose, mais il faut que tu y croies de tout ton cœur ! Et si ça ne marche pas, t’auras essayé, et t’auras ton autre choix pour la prochaine fois ! »

BOUM !

Le lundi, une offre s’inscrivit dans mon agenda, suivie d’une autre et d’une autre… J’ai donc accroché mon stéthoscope et quatorze ans plus tard, tous mes besoins sont toujours comblés. Je remercie encore madame Merlin, le papa et son enfant sur la rive, et Dieu d’avoir si parfaitement orchestré le tout.

Bonne année 2024 !

Claire Jacques
Actrice, musicienne, célébrante

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