Merci de tout mon coeur!
Comme vous le savez sûrement, les mois de novembre et décembre ont été extrêmement difficiles pour La Victoire de l’Amour et de nombreuses organisations sans but lucratif à cause de la grève chez Postes Canada.
Bonjour à vous chers et chères ami(e)s !
J’espère que vous allez bien en cette belle journée ; moi, je vais TRÈS TRÈS BIEN !
Eh oui, c’est avec une immense joie que je suis de retour avec vous, l’instant de cette petite lettre du mois de février. Je tiens d’ailleurs à remercier Sylvain pour cette opportunité, pour ce cadeau merveilleux qui m’est offert de pouvoir me joindre de nouveau à vous tous et toutes ! Sachez-le, chers et chères ami(e)s, vous me manquez !
Au fil de votre lecture, vous allez constater que je ne me suis pas trop cassé la tête pour trouver le thème de ma lettre. Pour la plupart d’entre nous, le mois de février est associé à la Saint-Valentin, la fête de l’amour. Il n’y a donc rien de très original dans ce qui suit : mon texte porte sur… l’amour ! Tout le monde a écrit sur l’amour, tout le monde a essayé de mettre des mots sur l’amour. Je vais donc profiter de l’occasion qui m’est donnée pour partager avec vous, à mon tour et bien humblement, mes dernières découvertes sur le sujet.
D’abord, plus je médite la question de l’amour, plus je crois que l’être humain est incapable d’aimer ! Bon, je vous entends me dire : « William, tu n’es pas sorti de ta retraite de La Victoire de l’Amour pour nous dire de telles bêtises ! » Je crains bien que oui, mes chers et chères ami(e)s !
Plus sérieusement, je crois sincèrement que nous ne sommes pas doués pour l’amour. Cela dit, je constate tout comme vous qu’il y a de l’amour sur cette terre. Alors, comment est-ce possible ? Je crois que tout se joue au niveau du chemin qu’emprunte l’amour pour se rendre à destination. Mon propos peut sembler encore assez flou, alors laissez-moi être plus précis.
J’ai personnellement observé que chaque fois que je voulais aimer une personne, que ce soit ma conjointe, les membres de ma famille, mes amis ou encore de purs inconnus, j’en arrivais toujours au même constat : mes actions, et/ou mes paroles ne sonnaient pas tout à fait juste. Comme si mon « vouloir aimer », partant d’une bonne intention (du moins je le crois), ne se concrétisait pas conformément à ce que j’avais espéré. Mon hypothèse, c’est qu’il y avait encore trop de « moi » dans l’exercice d’aimer…
Un jour, j’ai reçu, par la grâce de Dieu, une phrase magnifique : « L’amour est de l’ordre du débordement, tout le reste n’est pas tout à fait l’amour. ». Merveilleux ! Cette phrase venait expliquer mon malaise envers la question d’aimer mon prochain. Cette idée de débordement vient donc appuyer mon propos en affirmant que ce n’est pas le fruit de mon vouloir qui aime, mais bien le fait que je me sente aimé, que je sente l’amour et que l’amour m’envahisse. Donc, sans que je le veuille, l’amour émane de moi, il jaillit pour se répandre sur tous ceux et celles qui croiseront mon chemin. Selon mon expérience, nous serions comme des sortes de transmetteurs d’amour, plutôt que des créateurs d’amour ! Aujourd’hui, lorsque je suis témoin de l’amour que je porte à mon prochain, je constate que « Ça aime », à travers moi. Je n’ai pas l’intention d’aimer, l’action d’aimer est comme une conséquence merveilleuse du fait de me sentir moi-même aimé.
Dans ces moments, je ne peux garder cette expérience fantastique pour moi-même : elle ruisselle, tout simplement. Et je n’ai rien à faire ! Comme le dirait un de mes amis, « c’est tellement reposant ! »
Cette prise de conscience est tellement étrange… Plus je veux aimer, moins j’aime réellement. Moins je me soucie d’aimer, plus j’aime en vérité. Voulez-vous me dire de quelle sorte de mathématique il s’agit ? Dieu a surement échoué ses maths fortes !
J’en suis donc arrivé à cette conclusion très simple : en amour, l’idéal c’est de se tasser du chemin ! Cela demande une grande dose d’humilité, ne trouvez-vous pas ? Laissons-nous aimer, et le reste se fera tout seul !
Je vous laisse sur une phrase qui résume bien ma pensée d’aujourd’hui. Éloi Leclerc a écrit : « Dieu est, et cela suffit ! ». Que c’est beau, et relaxant à la fois ! Je n’ai pas besoin de tout comprendre de l’amour. Ayons confiance, tout simplement. Tranquillement.
Ce fut un immense plaisir de vous retrouver !
À bientôt mes ami(e)s !
William Beaudoin
Travailleur social
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