Les cadeaux de la gratitude.
En ce mois de février, mois de la fête de l’amour, je vous propose quelques pistes pour en ressentir davantage au quotidien. Et pour y arriver, je vous invite à emprunter le chemin de la gratitude.
Bonjour à vous tous et toutes, chers amis,
J’espère que vous allez bien en cette belle journée ! Moi, je vais très, très bien ! J’aime explorer plusieurs chemins pour me rendre jusqu’à vous et c’est avec un grand plaisir qu’encore une fois je m’adresse à vous par l’entremise de cette lettre mensuelle.
Je dois absolument partager avec vous ce qui remplit mon cœur de joie par les temps qui courent. Le 26 décembre dernier, ma petite sœur Rosaly et son amoureux de toujours, Benoît, sont devenus parents de la petite Esmée. Vous comprendrez que je suis en pleine effervescence et inondé de joie à l’idée d’accueillir un nouvel être dans cette belle vie… De plus, j’ai l’immense bonheur d’être le parrain de cette belle petite fille que j’aime déjà de tout mon cœur. Je dédie donc cette lettre à ma belle Esmée.
Je ne sais pas si c’est parce que mon nouveau rôle de parrain s’installe peu à peu, mais j’ai le goût de vous parler de ce jeu qui date pratiquement de la création du monde, et auquel on jouera probablement jusqu’à la fin des temps ; vous avez peut-être deviné que je parle ici de « jouer à la cachette » ou de « jouer à cache-cache ». Vous connaissez sûrement ce jeu « complexe » où une personne compte jusqu’à dix, les yeux fermés, pendant que les autres participant(e)s vont tout simplement se cacher à différents endroits. À peu près tout le monde a joué à la cachette dans son enfance, et combien d’adultes se sont prêtés au jeu, par amour pour les petits (clin d’œil à Florence et Estelle, mes deux autres amours).
Dernièrement, j’ai compris quelque chose de vraiment intéressant et c’est à l’aide de la métaphore du jeu de la cachette que j’aimerais vous expliquer ce que j’ai trouvé ou plutôt, ce qui m’a trouvé !
Je réfléchissais sur la vie, sur Dieu, comme à l’habitude, et j’en suis arrivé à une conclusion qui m’a procuré un grand bien-être. Selon moi, la vie est un grand jeu de cache-cache et j’ai pris conscience que les règles du jeu doivent être respectées à la lettre afin que la partie se déroule dans la joie et la légèreté : pour les êtres humains que nous sommes, notre rôle consiste donc à nous cacher ! Dieu, lui, est le grand « Chercheur », celui qui compte jusqu’à dix, les yeux fermés.
J’ai constaté que les moments les plus difficiles dans ma vie survenaient lorsque je voulais prendre la place de Dieu, alors que je bascule dans l’illusion de devoir accomplir un mandat qui n’est pas le mien : je n’ai pas été créé pour être un chercheur. Vous n’êtes pas obligés d’être d’accord avec moi, tout ce que je fais c’est de témoigner, bien humblement. Mais j’ai réalisé cette année, à l’âge de trente-trois ans, que le rôle parfait pour moi, c’est celui de l’enfant qui se cache, confiant que Dieu le trouvera. Je n’ai rien à faire, chers amis, Dieu me trouvera !
Cette constatation est tellement libératrice : la Vie viendra à ma rencontre, là où je me trouve, et ce, sans aucun effort. Je pense même que Dieu agit exactement comme les adultes qui, sachant très bien où sont cachés leurs enfants, font semblant de ne pas les voir dans l’attente de recevoir des indices de leur part. Comme si Dieu, dans toute sa bonté, et son désir de nous voir libres, faisait durer le plaisir tant et aussi longtemps que nous ne lui donnons pas un quelconque signe indiquant notre désir d’être trouvés.
Vous savez de quoi je parle : quand on joue à la cachette, et qu’un enfant se met à rire trop fort, ou à gesticuler. L’enfant a tellement hâte qu’on le trouve ! Je me rappelle d’avoir déjà dit, pourquoi tu as bougé ? Pourquoi tu as fait du bruit ? Je ne t’avais pas encore vu ! Aujourd’hui, je réalise que la joie que procure ce jeu, la joie de vivre, c’est d’être trouvé(e) ! De se laisser trouver. Tout simplement.
Khalil Gibran a écrit un jour une phrase que j’aime beaucoup : « Nous ne vivons que pour découvrir la beauté. » Eh bien aujourd’hui, je vous en propose une autre : « Nous ne vivons que pour nous faire découvrir. »
Merci à vous tous et à vous toutes d’être dans ma vie, mes précieux amis.
William Beaudoin
Travailleur social
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