« Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et
de toute paix dans la foi, pour que vous débordiez d’espérance,
par la puissance du Saint-Esprit ! »
– Romains 15,13
Bonjour,
Vous est-il déjà arrivé d’être placé(e) devant un choix et d’avoir peur de prendre la mauvaise décision ? Vous vous êtes probablement dit : « Et si je me trompais ? ». Ou pire encore, « et si je gâchais tout ? ».
De nature anxieuse, j’ai passé une bonne partie de ma vie à tergiverser de la sorte avant d’agir. Petit à petit, j’ai développé un peu plus de courage puis j’ai pris des décisions plus rapidement, mais toujours en demeurant inquiète des possibles conséquences.
Après le décès de ma mère, l’avènement de mes cinquante ans et une séparation amoureuse, j’avais besoin de me retrouver, de revoir mes priorités et d’être guidée pour faire les bons choix afin de vivre une vie plus optimale. Lors d’une discussion avec Chantal Armouet de l’Espace Francophone Jungien, alors que je confiais mes doutes et mes angoisses face à une décision à prendre, Chantal me dit : « Le bien ne nous manque jamais ! ». Pour étayer cet argument, elle m’expliqua que pour elle, il n’y avait jamais d’erreurs ou d’échecs, seulement des expériences. En fait, nous avions toujours la possibilité de nous reprendre en faisant de nouveaux choix.
Je compris alors que résidait là toute la grandeur de l’amour de Dieu. Comme un bon père, il nous encourageait à devenir autonomes et à faire nos propres choix. S’ils étaient motivés par l’égo, il se pouvait qu’ils nous occasionnent des épreuves, mais qui pouvait affirmer que ce « détour » ou cet « écart du chemin » ne faisait pas partie de l’expérience nécessaire à notre croissance ?
« Qui fait le plan ? C’est Lui.
Qui fait le programme ? C’est l’homme.
Quand le programme est dans le plan, c’est bien.
Quand le programme est hors du plan, c’est l’épreuve.
Mais ça reste toujours dans le plan. »
– Bernard Montaud
Cette façon de penser et de concevoir la vie m’a apaisée. Aujourd’hui, je me fais un point d’honneur de sonder mon cœur (plutôt que seulement ma tête ou mon égo !) avant de prendre mes décisions. Puis je demeure souple, bienveillante envers moi-même et confiante que je suis divinement guidée. Même si j’ai l’impression de m’être trompée de chemin, même si la route me semble un peu cahoteuse…
En cours de processus, je me rappelle de cultiver la gratitude. Comme je l’ai déjà mentionné dans un texte précédent, l’exemple de Viktor Frankl m’aide énormément. Grâce à lui, j’apprends à dire merci pour tout, le plus lumineux comme le plus sombre. Car on ne sait jamais ce qui nous sera le plus bénéfique au final.
En vieillissant, je réalise que ce qui compte le plus pour moi, ce que je recherche avant tout, c’est l’amour, la joie et la paix. Ces sentiments peuvent constituer une solide fondation pour une vie heureuse. Croire que le bien ne nous manque jamais me permet de vivre avec davantage de confiance et de légèreté. Ce n’est pas une défaite pour agir n’importe comment en faisant fi des possibles conséquences, mais il s’agit d’une croyance qui me rassure et qui me rappelle la présence de Dieu dans ma vie.
Je vous invite à repenser aux décisions que vous avez prises jusqu’à ce jour. Avez-vous parfois eu l’impression que vous vous étiez trompé(e) ? Qu’est-il arrivé par la suite ? Est-ce que certaines de ces « supposées erreurs » ne vous ont pas fait grandir ou apporté de nouvelles opportunités que vous n’auriez pas vues autrement ? Qu’avez-vous appris de ces expériences ? Et si vous disiez merci pour tout cela ?
Pour ma part, je réalise que mes choix m’ont menée exactement là où je dois être aujourd’hui. Pour ce qui est de l’avenir, si je souhaite certains changements, je n’aurai qu’à faire des choix différents. Et vivre avec les conséquences par la suite en devenant ce que le professeur Tal Ben Shahar appelle un « chercheur de bénéfices » (au lieu d’un chercheur de troubles !).
C’est ainsi que nous permettons au Dieu de l’espérance de nous remplir de joie et de paix.
C’est ainsi que nous cultivons notre foi.
Et c’est la grâce que je nous souhaite à tous et à toutes.
Christine Michaud
Autrice et conférencière
www.christinemichaud.com
Comme je suis heureux de vous retrouver en ce début d’année 2023 ! J’espère que votre famille et vous êtes en bonne santé. Tout récemment, dans un moment de réflexion, je me suis dit qu’au lieu de prendre une RÉSOLUTION, comme c’est la tradition à l’aube d’une nouvelle année, je prendrais plutôt une DÉCISION, soit celle de ne plus me plaindre de tout et de rien.
« Envoyons d’l’avant nos gens, envoyons d’l’avant ! » C’était la chanson de mon grand-père Giard lors de nos veillées familiales. Au Jour de l’an spécialement, confiant que nous avions en main les ressources nécessaires pour affronter une nouvelle année, il l’entonnait d’une voix convaincue et vibrante de plaisir et de fierté.
Vous êtes ma famille et je suis heureux de revenir vers vous en ce joli mois de décembre où Noël vient de sa poésie envahir nos esprits et nos cœurs. Tout, autour de nous, s’aligne pour fêter Noël!
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