Bonjour à vous, chers amis et chères amies !
J’espère que vous allez bien en cette belle journée ! Moi, je vais très très bien ! Mes chers amis, je vous écris aujourd’hui pour partager avec vous le fruit d’une longue méditation.
En effet, après mûre réflexion, j’en suis venu à la conclusion qu’il était temps pour moi de « passer la puck », comme on dit chez nous. J’ai donc communiqué avec Sylvain, il y a de cela quelques semaines, pour lui faire part de ma décision d’accrocher mes patins en mettant fin à ma participation à cette belle aventure qu’est La Victoire de l’Amour. Je lui ai expliqué que le temps me manquait pour poursuivre mon engagement envers cette belle communauté que nous formons tous et toutes ensemble.
J’ai toujours pris mon rôle de chroniqueur très au sérieux, et je ne voulais pas que mes chroniques souffrent de mon manque de disponibilité. Même si les chroniques hebdomadaires ne durent que quatre minutes, je ne vous apprends rien en vous disant qu’il y a tout un travail derrière le produit fini, celui que vous regardez à la télévision (ou sur votre tablette). La recherche, la méditation, la lecture, l’écriture, la pratique, le tournage, tout cela requiert énormément de temps et d’énergie. Je tiens donc à souligner au passage le travail exceptionnel de mes très chers collègues chroniqueurs et chroniqueuses !
J’ai aussi réalisé que j’avais eu le bonheur d’aborder les thèmes principaux qui m’étaient chers. Quand Sylvain m’a recruté, à la fin de l’année 2021, je me disais que ce défi magnifique allait durer un an et que lorsque j’aurais traité d’une cinquantaine de sujets, ce serait bien suffisant. Eh bien, voyez-vous, l’expérience s’est avérée tellement plaisante et enrichissante que j’ai marché un peu plus longtemps que prévu sur ce beau sentier spirituel !
Sylvain, avec la générosité qu’on lui connaît, m’a gentiment proposé de vous écrire une lettre, pour vous dire au revoir. Il m’a également assuré que la porte serait toujours ouverte si je voulais un jour rechausser les patins, tel un Guy Lafleur de la chronique !
Alors, rapidement, voici quelques remerciements : un merci spécial à Lucie et à Sergio, mes deux acolytes du mardi matin. Merci à toute l’équipe du dimanche, en particulier Julie, Christine, Miguel, Aimé et Daniel (caméraman). Un gros merci, bien entendu, à notre cher Sylvain. Un doux merci enfin aux amitiés précieuses : je pense à Laurette Bouchard et à Jean-Marie Tardif, ainsi qu’à tous ceux et celles qui m’ont écrit pour me dire qu’ils appréciaient mes chroniques.
Mes chers amis, vous me connaissez, je ne peux vous quitter sans vous laisser sur une dernière beauté du jour ! J’ai lu quelque chose de très beau dernièrement, et j’ai pensé à vous. Ça disait ceci : « La vie, ce n’est pas ce qui se passe après avoir fait la vaisselle. ». Cette citation est tout simplement magnifique ! Elle nous rappelle ce qu’est l’essentiel, soit que La Vie, c’est ici et maintenant. Combien de fois nous arrive-t-il, dans notre quotidien, d’être en train de faire quelque chose en pensant à autre chose ? Par exemple, lorsque nous essuyons la vaisselle et que nous pensons à la série télévisée que nous allons regarder en soirée ; ou bien lorsqu’on se brosse les dents et qu’on pense à nos prochaines vacances ; ou encore lorsqu’on prend notre douche et qu’on pense aux rendez-vous qui sont prévus dans la journée. Nous sommes tous pareils !
Alors l’invitation que je vous fais, et ce sera ma dernière, c’est de Vivre ! Vivre ce présent, ce moment qui nous est offert gratuitement. Même si celui-ci peut parfois nous sembler banal, vivons-le comme s’il était le plus beau, le plus précieux et le plus merveilleux moment de toute notre vie. Car savez-vous quoi ? Il l’est !
En terminant, j’ai toujours pensé que Dieu est une beauté qui se découvre. Eh bien, sachez que j’ai eu l’immense joie de découvrir cette grande beauté… à travers vous tous et toutes, mes chers amis ! Vous êtes, au plus profond de vous, ce Dieu à découvrir !
Soyez assuré(e)s que ce fut pour moi un privilège et un honneur d’être l’un de vos chroniqueurs.
Bonne continuation,
William Beaudoin
Travailleur social
Un matin, il n’y a pas si longtemps, alors que j’étais arrêté à un feu de circulation, j’ai remarqué un jeune homme, sans doute d’origine indienne, qui envoyait la main à quelqu’un au loin.
C’est le cœur rempli de joie et de gratitude que je vous écris aujourd’hui. En effet, le dimanche 8 septembre prochain, nous amorcerons la nouvelle saison de La Victoire de l’Amour!
Voilà bien une première entre nous : une lettre ! J’avoue que la chose qui me réjouit le plus dans la vie est de recevoir une lettre par la poste, adressée à moi, avec un timbre.
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