BIENHEUREUX LE PÈRE
Georges Madore
Le verbe fût
Au commencement était le Verbe
Et le Verbe était Dieu
Tout fut par lui
Explosion de lumière
Mouvement d'atomes et d'étoiles
Générant la vie
J'ai cherché un sens à cet univers
A quoi sert de vivre
Prisonniers de nos corps,
Et mourir pour délivrer nos âmes ?
Terre prison de l'humanité
Où vas-tu
Suspendue dans l'espace
Entre ombre et lumière ?
Dieu n'est l'auteur d'aucun mal
Nous avons le libre-arbitre de nos décisions
Pourquoi avons-nous reçu la liberté de mal agir ?
Pour mériter notre salut ?
Pour ennoblir notre destin ?
Il y avait dans Eden un Arbre de la Connaissance.
Dont l'homme goûta les fruits.
Il voulu posséder le savoir de Dieu,
Mais ne parvint qu'au progrès de la misère
La science
Détachée de Dieu
Explique les comment,
Mais Jamais elle ne découvre le pourquoi
Heureusement
Il existe un Arbre de Vie
Dans les chemins de la sagesse et de la raison
Qui valent mieux que or, argent et pierres précieuses
Et apportent honneur, prospérité et bonheur
Voilà la seule véritable alternative
Tournons nous vers la vie
Partageons des chemins d'amour et de lumière
Devenons citoyens du ciel.
Aimez-vous les uns les autres
Tu aimeras le seigneur ton Dieu
Voilà l'essentiel de ce que le verbe fût.
Ref : Texte Inspiré de l'évangile selon Saint-Jean et la Genèse
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