En tout cas, je crois à l’amour

Textes marquants
Gilles Walsh L’auteur demeure à Terrebonne

À la lecture de l’extrait du livre de M. Harris, il m’est revenu l’image du philosophe, humaniste, homme de science et athée notoire, Jean Rostand, argumentant avec mère Teresa sur l’irrationalité de la Foi.  La fondatrice des missionnaires de la Charité avait conclu l’entretien en affirmant : « En tout cas, je crois à l’amour ».  On rapporte qu’il en était resté bouche bée !

Quand, dans la même édition de votre journal, on s’interroge sur le pot, nouvel alcoolisme des jeunes, que des parents désemparés ne savent plus s’afficher comme modèles, que l’amour se cherche dans des aventures de plus en plus courtes, que la tolérance vis-à-vis tout groupe minoritaire ne camoufle en réalité qu’un désarroi continu, je crois, moi au contraire, que Dieu étancherait cette soif universelle d’absolu et de bonheur.

Un monde meilleur dans le seul futur, est perçu comme composante seule et essentielle de la foi par M. Harris.  Comment et pourquoi ne pas voir plutôt dans la religion comme une façon de créer des liens avec Dieu devant plutôt amorcer le ciel sur terre ? L’expérience qui a conduit à ma foi me révèle que Jésus, fils de Dieu, est venu montrer qu’une mission humaine se construit dans l’amour inconditionnel de l’autre, surtout celui qui me dérange et qui ne croit pas comme moi !

Lorsqu’un monde sans Dieu me présentera un magnifique poupon comme le fruit du hasard et de l’évolution, je le remercierai sous son nom d’emprunt de me murmurer comment il m’aime et comment ce bébé a besoin de moi pour construire un monde meilleur rempli de frères et de sœurs qui abusent du plus grand don que son amour pouvait donner : la liberté.

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