Qui est mon prochain ?

1er AOÛT 2012
Par ,

Chers membres de la Victoire de l'Amour,

C'est l'été qui se poursuit avec les vacances qui s'achèvent et le travail qui va bientôt reprendre. Mais l'été, c'est aussi le temps de recharger nos piles, de rencontrer des gens pour fraterniser, célébrer et renouer parfois des amitiés. Au mois d'août, la nature est généreuse : les fruits sont mûrs ; ils sont prêts à être cueillis et mangés. Ce sera bientôt le temps de la moisson ; les greniers vides se rempliront et nous ferons tous nos réserves pour le prochain hiver.

Durant les vacances, il y a une parabole qui m'interpelle davantage : la parabole du bon Samaritain. Combien de fois, nous arrive-t-il, dans nos voyages, de rencontrer des personnes blessées sur le bord de la route ? Comment réagissons-nous ? Comme le prêtre ou le lévite de la parabole qui fait semblant de ne pas voir la personne en détresse ? Ou bien comme ce Samaritain qui s'arrête pour panser les plaies de cette victime de la dureté de la vie ?
Et Dieu sait qu'ils sont nombreux les maganés de la vie : des femmes seules, avec leur enfant, abandonnées par un mari incapable d'assumer ses responsabilités, des enfants violentés par des adultes immatures et irresponsables, des hommes qui n'ont plus d'emploi et qui s'inquiètent de l'avenir de leur famille, des personnes malades, des pauvres, des femmes et des hommes exploités et manipulés par leur employeur ou leur pourvoyeur... Ils sont nombreux les gens qui souffrent, même en été. Et c'est peut-être là qu'on les voit le plus, parce qu'ils sont sur le bord de la route, attendant qu'un bon Samaritain s'arrête pour panser leurs blessures et les conduire dans un lieu sûr.

Dans cette parabole du bon Samaritain, le légiste demande à Jésus : « Mais qui est mon prochain ? » Et la réponse de Jésus est un renversement de la question : « Il ne faut pas se demander qui est mon prochain, mais plutôt de qui je me fais le prochain ? » Si je choisis mon prochain, si je privilégie une cause plutôt qu'une autre, si je suis sélectif dans mon agir chrétien, il se peut que je passe à côté de nombreux blessés de la vie sans même les voir, encore moins de les aider. Mais si, au contraire, je me fais proche de celle ou de celui que la vie me fait rencontrer, il se peut que ce soit bénéfique, non seulement pour la personne que je rencontre, mais pour moi aussi, qui suis, quelque part, un blessé de la vie.

Le Christ de l'évangile de Matthieu ne dit-il pas : « J'ai eu faim et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire; j'étais un étranger et vous m'avez recueilli ; nu, et vous m'avez vêtu ; malade, et vous m'avez visité ; en prison, et vous êtes venus à moi. » (Mt 25,35-36). Refuser d'aider quelqu'un parce qu'il ne fait pas partie de mes priorités, c'est peut-être refuser au Christ lui-même qui s'identifie à toutes les personnes en difficultés : « À chaque fois que l'avez fait à l'un de ces plus petits, qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait ! » (Mt 25,40).

Comme chrétien, quand je lis cela, je me dis : « Arrête de choisir les personnes que tu veux aider ; aide plutôt les personnes qui te sont envoyées et auxquelles le Christ s'identifie encore aujourd'hui. La vie te donnera tout ce qu'il faut pour pouvoir les aider. Et dis-toi bien que le résultat ne t'appartient pas. » Rappelons-nous cette belle réflexion qui dit : « Il ne t'appartient pas de faire éclore le bouton de rose ; il n'est pas en ton pouvoir de le faire fleurir, car Celui qui le fait, il le fait si simplement! »

Je vous bénis,

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