Bonjour mes ami(e)s,

Je suis content de vous retrouver par cette lettre du moi de mai.

Si vous me permettez je voudrais d'abord vous partager quelques sentiments envers notre amie Soeur Angèle. J'écoutais l'entrevue qu'elle donnait à Denis Lévesque, lundi de Pâques, et j'étais émerveillé par son témoignage de foi dans l'épreuve qu'elle a traversée et surtout ce beau message qu'elle nous donnait à tous et à toutes de prendre soin de notre santé et d'écouter les petits signes que notre corps nous envoie et de ne pas attendre qu'il soit trop tard avant de consulter. Mais surtout son message d'abandon et d'acceptation devant l'inconnu de la maladie. Merci Sœur Angèle !

D'autre part, vous avez tous remarqué que le printemps est arrivé très tôt cette année. Les acériculteurs et les centres de ski ont été les plus affectés par ce printemps hâtif.

Je remarque d'ailleurs qu'il est question de toutes sortes de printemps dans l'actualité depuis un certain temps. On a été témoins du printemps arabe, qui a apporté de grands changements dans ces pays. On parle aussi beaucoup du printemps des étudiants. Toutes ces manifestations ont attiré notre attention. Espérant que tout cela contribuera à faire avancer les choses pour le bien de tous collectivement.

Ces printemps hâtifs, (arabe et étudiant), nous font penser que la vie est en mouvement. Qu'il n'y a rien d'acquis une fois pour toute.

En tant que Chrétiens, nous avons célébré la Pâques et nous avons annoncé la bonne nouvelle de la résurrection de Jésus. Vous savez, on parle ici d'un autre printemps.
La chanson dit justement : « Pâques, printemps de Dieu, Pâques, printemps du monde ! » Il y a donc un autre printemps, celui de la foi.

Quelles que soient les épreuves que nous traversons, il y a toujours un printemps qui nous attend dans la foi. Après une maladie, on entre souvent dans quelque chose de nouveau…tout cela nous transforme. Tous ces printemps transforment quelque chose dans nos vies. Voilà la bonne nouvelle pour nous.

Le mois de mai est traditionnellement consacré à Marie, celle qui a accepté, la première, le printemps de Dieu dans sa vie. Elle a accepté de se laisser ensemencer par la Parole de Vie, par le Verbe qui se fait chair en elle et qui ne donne rien de moins que l'Enfant du printemps, l'Enfant de Pâques qui jaillit de la mort, du tombeau. Alors qu'est-ce qui peut nous faire peur ?

Mes ami(e)s, laissons-nous séduire par Celui qui est l'auteur de notre vie et qui nous donne envie de renaître comme les semences que nous mettons en terre ces jours-ci et demandons au Seigneur de féconder nos labeurs, nos misères et nos peurs afin qu'elles se transforment en printemps de Dieu dans la joie, la paix et le bonheur pour la vie Éternelle.

Bon mois de mai à tous et à toutes !